Points communs avec la seconde révolution agricole qu’ont connue les pays développés : nouvelles variétés, emploi de quantités importantes d’engrais et de produits phytosanitaires, développement de l’irrigation.
La maîtrise de l’eau est étroitement liée à la révolution verte ce qui explique son extension rapide en Asie (≠ développement faible en Afrique subsaharienne).
Contrairement à la deuxième révolution agricole : la moto mécanisation est absente au profit de la petite mécanisation. La révolution verte repose sur des subventions d’État et un vaste encadrement technique, commercial, financier et administratif.
- Résultats : rendements riz x 3, possibilité de double, voire de triple récolte (cycles végétatifs plus courts).
- Critiques :
exacerbation des contrastes sociaux dans les campagnes (cf. Inde) : la révolution verte profiterait d’abord aux paysans les plus riches
déséquilibres environnementaux, dépendance accrue à l’égard des grandes FTN qui dominent le marché mondial des produits agrochimiques.
Malgré ces critiques, on constate que la révolution verte a amélioré les conditions d’alimentation dans les campagnes, y compris pour les plus pauvres.
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