La notion de réserves doit être conçue comme un rapport dynamique entre un stock géologique, les technologies disponibles, les conditions économiques (coûts de production, offre-demande, concurrence) et la géopolitique.
Le secret règne sur les procédures exactes d’évaluation des Majors : cf. annonce par Shell de la surestimation de 22% de ses réserves en 2002.
Auquel il faut ajouter les différences d’évaluation des réserves selon les organismes spécialisés.
→ il n’existe aucune méthode comparable et homogène d’évaluation, en l’absence d’une autorité mondiale de normalisation, de contrôle et de régulation.
Réserves prouvées : réserves techniquement et économiquement exploitables à une date donnée
Réserves potentielles : plus ou moins connues, mais inexploitables en l’état. Exemples : seulement 2 à 3% des zones d’offshore profondes (1000 à 2000 m ont été explorées) ; de même, pour des raisons techniques, on ne sait extraire que 30 à 60% des hydrocarbures des gisements en exploitation (chaque point gagné représente 3 ans de production).
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