Au fond de mon petit jardin.
(Longtemps après.)
Quand, au fond du jardin, à l’ombre du poirier
Sa chevelure noire énervait mon visage
Mon âme se perdait en un ardent paysage
Chauds, naïfs ces baisers qui furent mes premiers.
L’eau, coulait toute douce entr’ saules et peupliers
Notre amour en naissant traversait les feuillages ;
Bienveillant, le bel arbre étendait ses branchages
Par dessus la clôture et la haie d’églantiers.
À présent, la porte grince et le tronc craquèle
Mais mon cœur, à son image reste fidèle,
Une idylle d’enfance, antique qui survit.
Ne jonchent plus le sol que feuilles et fleurs mortes.
Que le temps a tout fait s’ensevelir ; qu’importe !
Mon regard divague et le souvenir revit.
Omar Hamzaoui ; Août 2011, Tous droits réservés
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